Les actualités de LÉVÉNEMENT, les tendances de la filière

Communiqué de presse | Surtaxation des contrats courts : la filière Événement réaffirme son opposition à ce projet

Surtaxation des contrats courts : la filière Événement réaffirme son opposition à ce projet

 

La réforme de l’assurance chômage actuellement en cours d’examen suscite de très vives préoccupations au sein de la filière de l’Événement. En effet, parmi les différentes pistes envisagées, a été évoqué un système de « bonus/malus » censé favoriser le recours au CDI et freiner le recours au CDD. UNIMEV, LÉVÉNEMENT et CRÉALIANS, réaffirment leur opposition à tout nouveau projet de taxation des contrats courts et alertent sur ses conséquences désastreuses pour la compétitivité de la place France en matière d’accueil et d’organisation d’événements.

 

Ce projet de « bonus-malus » semble mené de manière uniforme, sans prendre en considération les caractéristiques d’un certain nombre de secteurs économiques qui ont structurellement recours au CDD. En particulier celui de l’Événement.

 

Pour faire face au caractère discontinu et cyclique de leur activité, notamment en période de montage, d’exploitation et de démontage des événements, les opérateurs de cette filière sont amenés à embaucher des personnels en CDD. Cette pratique ne résulte pas d’une quelconque volonté des chefs d’entreprises mais d’une contrainte évidente qui s’impose à eux, à savoir le caractère par nature éphémère des événements.

 

Rappelons que les employeurs de l’événement ont déjà fait les frais de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013, qui majorait significativement les cotisations chômage pour les CDD inférieurs à 3 mois, sans que cela n’ait produit d’effet sur la diminution du nombre de contrats courts auxquels ils font appel. Au contraire, à compter des attentats de 2015, ils n’ont pas eu d’autre choix que d’intensifier leurs recrutements en CDD, notamment pour renforcer les dispositifs de sécurité, de sûreté et d’accueil de leurs événements.

 

Les spécificités du secteur de l’événement le rendent vulnérable à toute augmentation du coût de la main d’œuvre embauchée au moyen de contrats courts. Cette nouvelle taxe grèverait la compétitivité de la place France comme terre d’accueil et de croissance de grands événements, dans un contexte de forte concurrence européenne et internationale.

 

Nous appelons donc le Gouvernement et les partenaires sociaux à prendre en compte les spécificités des métiers de l’événement dans leurs travaux et à soutenir le développement du secteur et de ses emplois, et non à le grever.

 

En savoir plus sur les trois entités :

  • UNIMEV, Union Française des Métiers de l’Événement, est l’organisation professionnelle représentative des organisateurs de foires, salons, congrès et événements, des gestionnaires de sites d’accueil et des prestataires de services dédiés en France. Elle compte plus de 400 adhérents et représente près de 90% de l’activité du secteur, dont les plus grands noms de l’organisation, de l’accueil et de la prestation de services des manifestations en Île-de-France et en Région.

www.unimev.fr

  • LÉVÉNEMENT est l’association des agences de communication événementielle. Elle fédère 64 agences de communication événementielle.

Parmi ses missions prioritaires : – Etre LA réponse aux enjeux de la profession – Parler d’une seule et même voix – Affirmer la valeur ajoutée de nos métiers – Défendre nos intérêts communs – Valoriser le savoir-faire français – Mutualiser nos ressources de réflexion, de négociation et de promotion autour de thèmes à forts enjeux – Favoriser les rencontres entre l’ensemble des acteurs (agences, clients, partenaires, institutionnels,..) – Créer un lien plus fort entre clients et agences et développer de bonnes pratiques partagées par tous afin d’améliorer en permanence l’efficacité de nos collaborations.

LÉVÉNEMENT intègre également Le Club des Partenaires de LÉVÉNEMENT, réseau de professionnels prestataires de l’événement.

http://www.levenement.org/